Pour comprendre ce qui a poussé notre syndicat vers la mise en place d’un CSE unique, il est important de se rappeler que les négociations portant sur l’organisation sociale de l’UES Altran se dirigeaient initialement vers une découpe du périmètre national par métiers au travers de CSE multiples dont les missions auraient été de conserver un tropisme régional. Or, la persistance d’une structure multi CSE au sein de l’UES Altran, alignée sur une segmentation opérationnelle par domaine d’activité plutôt que régionale, mais qui en auraient conserver certaines prérogatives, auraient complexifier inutilement l’exécution des missions représentatives des élus et représentants syndicaux. Cette approche ne pouvait qu’entraver une allocation efficiente des ressources représentatives, amplifier le risque de tension sociale, et compromettre la nécessaire harmonisation de notre UES avec celle de Capgemini dans la perspective d’une fusion prochaine. Cette proposition était également en contradiction avec l’évolution du droit du travail (lois Macron), laquelle met l’accent sur la négociation collective en tant que principe central du dialogue social en entreprise.
Haro sur une complexification inutile !
Au même moment, les négociations portant sur l’organisation sociale de l’UES Altran se dirigeaient vers de délicates tractations en vue de découper notre périmètre national par métiers au travers de CSE multiples dont les missions conserveraient un tropisme régional. Or, la persistance d’une structure multi CSE au sein de l’UES Altran, alignée sur une segmentation opérationnelle par domaine d’activité plutôt que régionale, mais qui en conserverait certaines prérogatives, aurait complexifié inutilement l’exécution des missions représentatives des élus et représentants syndicaux. Cette approche ne pouvait qu’entraver une allocation efficiente des ressources représentatives, amplifier le risque de tension sociale, et rendre illusoire la nécessaire harmonisation de notre UES avec celle de Capgemini dans la perspective d’une fusion prochaine. De plus, une telle approche était en contradiction avec l’évolution du droit du travail (lois Macron), laquelle met l’accent sur la négociation collective en tant que principe central du dialogue social en entreprise.
AMplitude et CFDT, ensemble pour l’intérêt commun
Face à ce constat, AMplitude a jeté un pavé dans la marre en revendiquant seul un CSE national unique, doté d’instances locales conventionnelles qui assureraient la subsidiarité des missions Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SSCT) et Activités Sociales et Culturelles (ASC) au meilleur niveau de leur gouvernance territoriale. Nos amis de la CFDT, dont nous saluons ici l’esprit de responsabilité et de confraternité, nous ont emboîté le pas jusqu’à nous faire profiter de leur expertise sociale pour développer davantage encore notre projet initial par l’adjonction d’instances locales dédiées aux Réclamations Individuelles et Collectives (RIC). Fort de notre audience électorale cumulée supérieure à 50%, nos revendications conjointes ont toutes été retenues par la direction. C’est donc dans cette nouvelle organisation sociale que, dès le résultats des prochaines élections professionnelles début 2024, nous nous retrouverons et travaillerons tous ensemble.